C’est toujours glabre, lisse que Venus: l’une des femmes à poil les plus représentées de l’Histoire de l’Art a été peinte. Le nu imberbe est socialement acceptable, rien ne dépasse, rien ne dérange.

Dans le projet " À poil(s)", les petites Vénus retrouvent leurs corps originels et arborent fièrement leur pilosité. Leurs buissons ardents et leurs toisons d’or ne les rendent que plus belles car libres, vivantes et sensuelles, elle deviennent des sujets désirants.
Installées dans la rue, ces petites Vénus interrogent nos rapports avec le corps féminin exposé (publiquement et dans la sphère intime)et les pratiques d’auto-contrôle que nous pouvons exercer sur nos corps.